Peugeot 407 : la voie du lion
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La face avant de la 407, avec sa « gueule de lion », montre bien ses intentions : dévorer la concurrence. Et il faut dire qu’elle en a les moyens, même si l’agressivité de sa calandre ne fait pas l’unanimité. On s’y habituera pourtant, la ligne générale de la voiture, fluide, ne pouvant que rallier tous les suffrages. Le confort et la fonctionnalité de l’intérieur également, malgré la sévérité des plastiques anthracite qui sont d’autant plus présents que le pare-brise fuit loin vers l’avant.
Par ailleurs, si la console centrale est chargée, les mentions figurant sur chaque
commande permettent de la maîtriser rapidement. Ce qui n’est pas forcément le cas
des commandes installées derrière le volant, trop nombreuses.
Le comportement de la voiture est exceptionnel : la 407 offre une tenue de route et un confort qui n’ont rien à envier à ceux de la Citroën C5 ni à sa suspension hydropneumatique, qui utilise la même plateforme. Le moteur de 2,2 litres de notre
voiture d’essai nous a permis de l’apprécier pleinement.
À cela s’ajoute un silence étonnant : même à grande vitesse, le moteur est plus discret que les bruits aérodynamiques ou… le ventilateur de la climatisation ! On peut donc profiter de la conversation des passagers arrière ou écouter de la musique.
Tout cela suffira-t-il à la 407 pour s’imposer autant que Peugeot le souhaite ? Si la 406 a su se faire apprécier, le déficit d’image de la marque française face à ses cousines germaines demeure, et c’est là, sans doute, le principal handicap de cette nouvelle Peugeot.
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