Les prétendants

Publié le 24 mai 2004 Lecture : 1 minute.

Quelques noms commencent à circuler pour la succession de Jean-Paul Cluzel à la présidence de Radio France Internationale. Ancienne porte-parole du ministre des Affaires étrangères (Alain Juppé) et aujourd’hui de la présidence de la République, Catherine Colonna serait, dit-on, intéressée. Elle ne manque pas d’atouts, mais Jacques Chirac rechigne, semble-t-il, à s’en séparer. D’autant que la nomination d’une personnalité aussi politiquement exposée à la tête d’une société de l’audiovisuel public risquerait de faire des vagues.
Stanislas Lefèbvre de Laboulaye serait également sur les rangs. Ancien représentant du ministère des Affaires étrangères au conseil d’administration de RFI, puis consul général à Jérusalem et ambassadeur à Antananarivo, il occupe aujourd’hui le poste clé de secrétaire général adjoint et de directeur général des affaires politiques et de sécurité au Quai d’Orsay. Pour qu’il ait de véritables chances de l’emporter, il faudra que Michel Barnier, son ministre, le soutienne.
D’autres candidats pourraient se faire connaître dans les prochains jours. Parmi eux : Antoine Schwarz, ancien président de la Société financière de radiodiffusion (Sofirad) et de la Société française de production (SFP), et Éric Baptiste, ancien directeur général de RFI. Claude Sérillon, le présentateur-vedette de TV5, a quant à lui déjà annoncé sa candidature.
Rien ne dit pourtant que le futur PDG sera l’un de ceux-là. Selon certaines sources, Jacques Chirac et Michel Barnier – les vrais décideurs – seraient un peu déçus par le manque de bons candidats. Profil idéal pour le poste : être à la fois haut fonctionnaire, pas dépensier et proche de la droite. S’il n’y a pas de nouveau tour de table, la décision pourrait intervenir fin mai ou début juin.

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