La Chine, paradis de la contrefaçon
Publié le 24 mai 2004 Lecture : 1 minute.
Le 7 mai, les douanes françaises ont annoncé la saisie, à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, de 240 000 faux comprimés de Viagra fabriqués à Bombay, en Inde, à destination d’une plate-forme de contrebande basée à Conakry, en Guinée.
Selon les autorités françaises, les produits vendus sous de fausses étiquettes représentent une valeur comprise entre 350 milliards et 700 milliards de dollars par an, soit 5 % à 10 % des exportations mondiales (7 300 milliards de dollars en 2003).
La Chine est le 1er producteur mondial de marchandises imitées, avec un chiffre d’affaires de l’ordre de 140 milliards de dollars, 10 % de la production annuelle du pays. Viennent ensuite l’Inde, Hong Kong et quelques autres pays européens (surtout la Russie et la Pologne) ou africains (le Maroc en particulier pour le textile et la maroquinerie).
Les produits les plus contrefaits sont les vêtements (20 % environ du marché), les jouets (12 %), les montres (9 %), les médicaments (7 %), les pièces automobiles (5 %), les chaussures (4 %), ainsi que des quantités difficilement chiffrables de parfums, de CD, de DVD et de logiciels. Par exemple, un DVD piraté coûte 5 euros, au lieu de 20 ou 30 euros sur le marché légal.
