Divergences sahéliennes
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Lors de la réunion du Conseil exécutif de la Cen-Sad, le 14 mai, Abderrahmane Chalgham, le chef de la diplomatie libyenne, a tenté de minimiser la menace que l’islamisme armé, et notamment les groupes salafistes, fait peser sur les pays du Sahel. « C’est de la propagande, a-t-il confié à ses pairs. L’unique objectif est d’installer des bases militaires étrangères dans notre région. » Confrontés à la montée du péril dans l’État de Kano, les Nigérians n’ont pas vraiment apprécié. Et les Tchadiens pas davantage. « Allons donc expliquer ça aux familles des dix soldats tchadiens tués par des islamistes, au mois de mars », a lancé Nougoum Yamassoum, le ministre des Affaires étrangères.
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