Bruits de couloir

Publié le 24 mai 2004 Lecture : 1 minute.

La délégation libyenne s’est rendue à Zurich sans son chef, l’incontournable Saadi Kadhafi. Hospitalisé à Pérouse, celui-ci avait, quelques jours auparavant, estimé que le « dossier libyen est le plus compétitif » et que « la Libye organisera une mémorable Coupe du monde ». Le rêve de Saadi n’était qu’un mirage.
Le 30 septembre, lors du dépôt du dossier de candidature égyptien, à Zurich, Youssef el-Dashoury, le président de la fédération de football (FEF), figurait dans la délégation de son pays. Le 14 mai, il n’y était plus. Démissionnaire, il a, dans l’intervalle, été remplacé, par décision ministérielle, par le journaliste Essam Abdel Moneim. Comment s’étonner que la candidature égyptienne ait été jugée peu crédible par l’exécutif de la Fifa ?
Arrivé à 11 h 30 au World Trade Center, Molefi Olifant, le président de la South African Football Association (Safa), ne savait pas que son pays l’avait emporté. Le résultat du vote était pourtant connu de tous les envoyés spéciaux depuis une heure !
Controverse au sujet du vote des quatre membres africains du comité exécutif. Après l’annonce du résultat du scrutin, la délégation marocaine avait fait savoir qu’elle avait recueilli la totalité des suffrages du continent. Dès le lendemain, le Botswanais Ismaël Bhamjee a démenti dans les colonnes du quotidien Pretoria News : il aurait bel et bien voté pour l’Afrique du Sud. À l’en croire, les quatre Africains se seraient réunis deux jours avant l’élection et seraient convenus de partager leurs voix : Issa Hayatou et Slim Aloulou voteraient pour le Maroc ; Amadou Diakité et lui-même pour l’Afrique du Sud. Cela signifie que le Maroc aurait recueilli quatre voix d’Europe, deux d’Asie, deux d’Afrique et deux de la Concacaf. Qui croire ?

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