[Tribune] La mal-gouvernance, terreau du jihadisme en Afrique

Depuis la proclamation, très médiatisée, de la défaite de l’État islamique en Syrie et en Irak, seul le retour des jihadistes étrangers dans leurs pays d’origine semblait occuper les débats. Revendiquées par le groupe extrémiste, deux récentes attaques terroristes nous rappellent que cette mouvance demeure vivace et prospère aux quatre coins de la planète, et qu’il faudra l’affronter pendant encore de longues décennies.

Un convoi de Daesh dans la province d’Anbar, en Irak. Photo diffusée sur un site jihadiste en janvier 2014 (image d’illustration). © AP/SIPA

Un convoi de Daesh dans la province d’Anbar, en Irak. Photo diffusée sur un site jihadiste en janvier 2014 (image d’illustration). © AP/SIPA

Kamel Meziti
  • Kamel Meziti

    Historien, spécialiste de l’islam, auteur notamment du « Dictionnaire de l’islamophobie » (Bayard) et de « Mission Djihad » (Les Points sur les I).

Publié le 6 mai 2019 Lecture : 4 minutes.

Ce sont d’abord les attentats perpétrés au Sri Lanka, simultanément contre des églises et des hôtels, qui ont fait au moins 250 morts et des centaines de blessés. Comptant désormais parmi les plus meurtriers commis contre des civils depuis ceux du 11 septembre 2001 – qui avaient fait près de 3 000 morts aux États-Unis – , ils témoignent de la détermination du groupe à faire toujours plus de victimes.

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