RDC : abandon des poursuites contre les gardes du corps de Katumbi dans l’affaire des mercenaires

La justice militaire de la RDC a décidé d’abandonner les poursuites contre six ex-gardes du corps de l’opposant en exil Moïse Katumbi dans le cadre de l’affaire dite « des mercenaires ». Un pan de l’affaire reste en revanche dans l’attente d’une décision de la Cour constitutionnelle.

L’opposant congolais Moïse Katumbi, le 12 mars 2018, à Johannesburg. © Themba Hadebe/AP/SIPA

L’opposant congolais Moïse Katumbi, le 12 mars 2018, à Johannesburg. © Themba Hadebe/AP/SIPA

Publié le 2 mai 2019 Lecture : 1 minute.

Les six gardes du corps de Moïse Katumbi étaient accusés d’avoir participé au recrutement des mercenaires, notamment américains, afin de déstabiliser les institutions du régime de l’ex-président Joseph Kabila. En détention depuis avril 2016, ils ont été libérés en mars après une mesure de grâce du nouveau président congolais, Félix Tshisekedi.

« Le parquet près la haute cour militaire a décidé d’abandonner les poursuites engagées contre les six policiers, anciens gardes du corps de l’ex-gouverneur Moïse Katumbi dans l’affaire du recrutement des mercenaires », a déclaré mercredi 1er mai Me Joseph Mukendi, membre du collectif d’avocats de l’opposant.

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« Classé sans suite »

Dans une décision consultée par l’AFP, le chef du parquet militaire congolais, le lieutenant-général Tim Mukunto, a ordonné que le dossier à charge de ces six ex-gardes de Moïse Katumbi dans l’affaire de recrutement des mercenaires « soit classé sans suite pour inopportunité des poursuites ».

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« Les enquêtes qui ont été ouvertes autour du dossier du recrutement des mercenaires par Monsieur Moïse Katumbi n’ont pas établi la présence effective de ces mercenaires au Katanga à l’époque des faits », a estimé la justice militaire dans sa décision.

Le 19 avril, dans une autre affaire de spoliation immobilière, la condamnation à trois ans de prison de Moïse Katumbi avait été annulée par la justice. Me Jean-Joseph Mukendi, autre avocat de l’opposant, avait alors estimé que « plus rien ne s’oppose à son retour ». Reste toutefois un dossier de l’affaire des mercenaires concernant les prévenus civils, dont Moïse Katumbi, en attente d’une décision de la Cour constitutionnelle.

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