Embarras autour de quatre arrestations

Publié le 25 avril 2006 Lecture : 1 minute.

L’affaire des quatre terroristes algériens, Abdelmadjid Dahoumène, Adel Boumezbar, Mourad Ikhlef et M’hamed Benyamina, graciés et libérés au mois de mars dernier à la faveur des mesures portant sur la réconciliation nationale, continue de faire des vagues. Paris et Washington avaient peu apprécié que ces personnes, recherchées pour leur implication présumée dans des projets d’attentats terroristes, soient remises en liberté. Embarrassées par ce dossier, les autorités algériennes se sont empressées de les incarcérer à nouveau dans une prison à Alger (voir J.A. n° 2361), avant de les transférer dans des lieux secrets à l’intérieur du pays. L’embarras est tel que le président Bouteflika n’a pas manqué d’évoquer l’affaire lors d’un récent Conseil des ministres. Pressé de fournir des explications, le ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, impute la grâce accordée aux quatre prévenus à une « erreur » de jugement de la part des magistrats algériens. « Dans le cadre de la charte, ces personnes bénéficiaient des dispositions promulguées. Mais nous devons également prendre en considération d’autres éléments », a-t-il indiqué.

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