Réducteur de dette

Publié le 25 avril 2006 Lecture : 1 minute.

Devançant la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, le 19 avril, sa décision d’effacer la totalité de la dette que trente-trois pays africains doivent à sa filiale, le Fonds africain de développement (FAD). Elle est ainsi la première institution à mettre en uvre la décision prise par les chefs d’État et de gouvernement des huit grandes puissances (G8) lors de leur dernier sommet, à Gleneagles, en Écosse, en juillet 2005. Le président de la BAD, Donald Kaberuka, a aussitôt pris les choses en main en organisant une réunion consultative des ministres africains des Finances à Tunis (novembre 2005) et en consultant les actionnaires et les donateurs de la Banque pour définir le package. « Nous avons ainsi obtenu les meilleures conditions pour les pays africains », explique le directeur du budget de la BAD, Janvier K. Litse. La date limite pour arrêter le compte de la dette a ainsi été fixée au 31 décembre 2004 et la mise en application au 1er janvier 2006. Cette annulation porte sur une somme globale de 8,5 milliards de dollars pour 33 pays. « Les pays bénéficiaires sont instamment priés de soutenir et de renforcer leurs efforts visant à promouvoir la bonne gouvernance, l’utilisation responsable et transparente des ressources, et en particulier de faire preuve d’un engagement politique sans équivoque dans la lutte contre la corruption et d’autres formes d’abus de charge publique », a conclu le président Kaberuka.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires