Élections en Afrique du Sud : Cyril Ramaphosa assure que la victoire de son parti est « certaine »

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, chef du Congrès national africain (ANC), a assuré dimanche que la victoire était « certaine » lors des élections générales de mercredi, malgré les « erreurs » commises par son parti.

Cyril Ramaphosa, président de l’ANC, le 20 décembre 2017 à une conférence du Congrès à Johannesburg. © Themba Hadebe/AP/SIPA

Cyril Ramaphosa, président de l’ANC, le 20 décembre 2017 à une conférence du Congrès à Johannesburg. © Themba Hadebe/AP/SIPA

Publié le 5 mai 2019 Lecture : 2 minutes.

Un mur peint aux couyleurs de l’ANC, en Afrique du Sud, à la veille des élections générales du 8 mai 2019. © Ben Curtis/AP/SIPA
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Élections en Afrique du Sud : l’ANC, un favori controversé en perte de vitesse

26,7 millions sont appelés aux urnes mercredi 8 mai pour les premières élections depuis le départ de Jacob Zuma et l’arrivée au pouvoir de Cyril Ramaphosa en février 2018. Le Congrès national africain, au pouvoir depuis 25 ans, se présente en favori logique pour ce scrutin qui devrait consacrer la réélection de Cyril Ramaphosa. Mais, minée par d’importantes divisions internes héritées de l’ère Zuma, critiquée pour son bilan économique, l’ANC est confrontée au mécontentement d’une partie de l’électorat et à la montée des Combattants pour la liberté économique de Julius Malema et l’Alliance Démocratique.

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Pendant la campagne, « nous avons rencontré des gens sans emploi, sans maison décente, sans bonne éducation », a déclaré Cyril Ramaphosa en clôturant sa campagne devant plus de 50 000 partisans réunis dans le stade d’Ellis Park à Johannesburg.

« Aujourd’hui, nous disons au peuple sud-africain « Nous vous avons entendus (…) ». Oui, nous avons fait des erreurs mais c’est seulement ceux qui ne font rien qui ne commettent pas d’erreurs », a estimé le chef de l’ANC, le parti au pouvoir depuis les premières élections démocratiques en 1994.

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Vingt-cinq ans après la fin officielle du régime raciste de l’apartheid, l’Afrique du Sud, première puissance industrielle du continent, se débat avec un fort taux de chômage (27%), d’énormes disparités sociales et une corruption endémique.

« L’ère de l’impunité est terminée »

« L’ère de l’impunité est terminée, nous entrons désormais dans une période où on rend des comptes », a assuré Cyril Ramaphosa, qui a succédé en février 2018 à la tête du pays à Jacob Zuma, empêtré dans des scandales de corruption.

>>> À LIRE – Afrique du Sud : Ramaphosa attendu au tournant à l’approche des élections générales

« Nous sommes déterminés à ce que les personnes reconnues coupables de corruption (…) ne soient pas autorisées à occuper des postes de responsabilités au sein de l’ANC, au parlement ou dans le gouvernement », a-t-il poursuivi, vêtu d’un polo jaune, l’une des trois couleurs de l’ANC.

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« Nous ferons tout notre possible pour nous assurer que ceux qui occupent des responsabilités servent uniquement l’intérêt public et ne se remplissent pas les poches », a-t-il affirmé. « On ne peut permettre que le travail dur accompli ces derniers mois soit gaspillé », a estimé le chef de l’État en appelant les Sud-Africians à voter à nouveau pour son parti.

« Créons ensemble des emplois, mettons fin à la corruption », a-t-il lancé. « Notre victoire est certaine, je peux la sentir, je peux la toucher. »

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Les Sud-Africains sont appelés mercredi à élire leurs députés et les membres de neuf assemblées provinciales. Selon les sondages, l’ANC est assuré de conserver la majorité absolue des voix. Une fois élus, les députés éliront le chef de l’État. En cas de victoire de l’ANC, Cyril Ramaphosa devrait être reconduit à son poste.

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