Élections en Afrique du Sud : le bilan décevant de la réforme agraire, épine dans le pied de l’ANC
Les Sud-Africains sont appelés aux urnes mercredi pour les premières élections générales depuis le départ de Jacob Zuma et l’arrivée au pouvoir de Cyril Ramaphosa, en février 2018. Bien que favori à sa propre réélection, Ramaphosa et son parti l’ANC restent vivement critiqués pour la lenteur de la réforme agraire, censée réparer les inégalités héritées de l’Apartheid.
Élections en Afrique du Sud : l’ANC, un favori controversé en perte de vitesse
26,7 millions sont appelés aux urnes mercredi 8 mai pour les premières élections depuis le départ de Jacob Zuma et l’arrivée au pouvoir de Cyril Ramaphosa en février 2018. Le Congrès national africain, au pouvoir depuis 25 ans, se présente en favori logique pour ce scrutin qui devrait consacrer la réélection de Cyril Ramaphosa. Mais, minée par d’importantes divisions internes héritées de l’ère Zuma, critiquée pour son bilan économique, l’ANC est confrontée au mécontentement d’une partie de l’électorat et à la montée des Combattants pour la liberté économique de Julius Malema et l’Alliance Démocratique.
C’est une promesse vieille de vingt-cinq ans qui ne cesse d’alimenter le débat en Afrique du Sud. Un quart de siècle après la victoire de Nelson Mandela lors des premières élections multiraciales du pays, la question de la redistribution des terres au profit de la population noire, censé réparer les préjudices causés pendant l’Apartheid, continue de peser sur le débat politique. Une fois encore elle est un des sujets centraux d’une campagne électorale que le Congrès national africain (ANC) de Cyril Ramaphosa a axé sur le thème de la transformation de l’économie sud-africaine.
« La possession foncière n’a pas vraiment évolué »
Les maigres progrès réalisés depuis 1994 – prêt des trois quart des terres arables sont toujours aux mains de propriétaires blancs, quand ceux-ci ne représentent que 8 % de la population – agace une partie de l’électorat du parti au pouvoir depuis 1994 et en font l’un des enjeux électorales majeurs pour l’ANC.
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Élections en Afrique du Sud : l’ANC, un favori controversé en perte de vitesse
26,7 millions sont appelés aux urnes mercredi 8 mai pour les premières élections depuis le départ de Jacob Zuma et l’arrivée au pouvoir de Cyril Ramaphosa en février 2018. Le Congrès national africain, au pouvoir depuis 25 ans, se présente en favori logique pour ce scrutin qui devrait consacrer la réélection de Cyril Ramaphosa. Mais, minée par d’importantes divisions internes héritées de l’ère Zuma, critiquée pour son bilan économique, l’ANC est confrontée au mécontentement d’une partie de l’électorat et à la montée des Combattants pour la liberté économique de Julius Malema et l’Alliance Démocratique.
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