Quel avenir pour les 800 salariés de la compagnie ?
Deux semaines après avoir été placée en liquidation, la compagnie nationale devait reprendre ses vols le 22 mars. Mais aucune solution n’a été trouvée pour une relance durable de l’activité.
En ces temps de grogne sociale liée à la cherté de la vie, l’un des aspects les plus délicats du dossier Camair concerne le sort des 800 salariés encore employés par l’entreprise. Depuis le début du mois de février, des négociations se déroulent entre les partenaires sociaux pour fixer le montant des indemnités de licenciement, au sein d’une commission constituée à cet effet. « Nous allons arrêter le montant exact du solde de tout compte », précise le ministre des Finances Lazare Essimi Menye. Une fois ces licenciements économiques achevés, un tiers seulement du personnel de la Camair devrait être conservé par la nouvelle compagnie. Il n’y aura donc pas de place pour tout le monde Et il y a fort à parier que l’éventuel repreneur impose ses conditions de recrutement, de rémunérations et d’évolution de carrière. Les belles heures de la Camair, généreuse avec ses salariés, sont révolues.
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