Niger : deuil national en mémoire des 60 personnes tuées par l’explosion d’un camion-citerne

Le Niger a décrété mardi un « deuil national de trois jours » après la mort de 60 personnes dans l’explosion d’un camion-citerne dans la nuit de dimanche à lundi qui a également fait une quarantaine de blessés près de Niamey, a indiqué le gouvernement.

Une rue dans le centre de Niamey, en septembre 2011 (photo d’illustration). © Tagaza Djibo/AP/SIPA

Une rue dans le centre de Niamey, en septembre 2011 (photo d’illustration). © Tagaza Djibo/AP/SIPA

Publié le 8 mai 2019 Lecture : 1 minute.

« Le gouvernement du Niger décide d’un deuil national de trois jours à compter de mercredi 8 mai, à la mémoire des victimes du tragique accident survenu dans la nuit du dimanche 5 mai au lundi 6 mai », a précisé le ministère nigérien de l’Intérieur dans un communiqué lu à la télévision d’État.

Le deuil national a été décidé à l’issue d’une réunion du Conseil de sécurité présidé par le chef d’État Mahamadou Issoufou et regroupant tous les responsables civils et militaires chargés des questions sécuritaires du pays, selon la télévision.

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Le bilan de l’explosion s’est alourdi lundi après-midi, portant à 60 le nombre de tués, a indiqué à la télévision d’État le capitaine Hamani Adamou Abdoul-Aziz, commandant du Groupement d’incendie et de sécurité de Niamey.

Un précédent bilan officiel faisait état de 58 morts dont 55 au moment de l’explosion intervenue lundi aux environs de 01h00 (locale et GMT), à quelques centaines de mètres de l’aéroport international de Niamey.

Le bilan pourrait s’alourdir

Le bilan pourrait encore s’alourdir car d’autres personnes, brûlées au troisième degré, « ont peu de chance de survivre », a prévenu Hamani Adamou Abdoul-Aziz.

La plupart des victimes tentaient de récupérer de l’essence qui coulait du camion renversé suite à « une défaillance technique », a expliqué le directeur de la Police judiciaire (PJ), Boubacar Rabiou Daddy.

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Avant l’explosion, la foule a « refusé » d’obtempérer aux forces de l’ordre qui voulaient la tenir à distance du danger et « les pompiers ont même été caillassés », a-t-il dénoncé.

Autour du véhicule, « il y avait beaucoup de mouvement, beaucoup de jeunes qui cherchaient à siphonner le carburant qui fuyait, en créant des ouvertures avec des bâtons dans la citerne », a raconté le directeur de la PJ.

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D’après les premiers témoignages, un motocycliste qui venait de remplir des bidons a cherché à faire redémarrer son engin, ce qui a produit l’étincelle qui a conduit à l’embrasement et l’explosion du camion.

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