[Chronique] Meghan, Harry et le « royal baby » : un feuilleton (aussi) africain

L’enfant princier né et désormais prénommé, Meghan Markle et le prince Harry devraient partir vivre en Afrique. Un exil qui ne laisse rien au hasard…

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Publié le 9 mai 2019 Lecture : 2 minutes.

Pourquoi l’Afrique se laisserait-elle happer par le feuilleton fleur bleue des amours de Meghan Markle et du prince britannique Harry ? Voilà des mois que la presse people suinte de la couverture médiatique sirupeuse de ce conte de fées entre la comédienne américaine et le petit-fils de reine. Pourtant, la longueur de la titulature de ce dernier – prince du Royaume-Uni, duc de Sussex, comte de Dumbarton et baron Kilkeel – ne compense guère la modicité de ses chances de montrer sur le trône, puisqu’il est sixième dans l’ordre de succession.

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Bien sûr, le statut de star télévisuelle et le profil afro-américain de la « pièce rapportée » de la famille royale pimenta un peu le mariage dont l’audience africaine put s’étendre au-delà des aficionados de telenovelas. Mais pourquoi le commun des Africains devait-il se passionner, en ce mois de mai, pour l’heure de naissance, le poids puis le choix du prénom d’un royal baby anglais, alors qu’il s’enthousiasme si peu pour des monarchies plus proches comme celles du Lesotho, du Maroc ou du eSwatini ?

Oprah Winfrey sur le coup ?

C’est que l’histoire pourrait exhaler un parfum afro : selon l’hebdomadaire britannique The Sunday Times, c’est en Afrique que le couple princier devrait s’installer à partir de 2020. Voilà donc réunis les ingrédients du désuet et de l’exotique, dans cette téléréalité qui ne dit pas son nom.

Le déménagement aurait plusieurs justifications. Côté fonctions officielles, les heureux parents pourrait représenter Buckingham Palace dans une partie du Commonwealth, à travers des actions caritatives et l’orchestration d’alliances économiques favorables au Palais royal. Du côté de relations familiales parfois tendues, Meghan et Harry souhaiteraient affirmer leur indépendance vis-à-vis du duc de Cambridge, le grand frère William qui, lui, devrait s’asseoir un jour sur le trône.

L’exil permettrait au benjamin jadis fantasque – sa photo en uniforme nazi lors d’une soirée déguisée avait notamment fait polémique – d’organiser une vie médiatique propre qui, elle aussi, semble déjà bien orchestrée : le couple aurait déjà signé un partenariat avec la productrice et animatrice de télé américaine Oprah Winfrey.

Depuis Angelina Jolie et Madonna, le continent africain est devenu ‘the place to be’ de la maternité épanouie, qui pour accoucher, qui pour adopter, qui pour allaiter

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Bien sûr, l’histoire de l’empire britannique aurait pu inspirer au duc et à la duchesse de Sussex des destinations nord-américaines comme le Canada, océanienne comme l’Australie ou asiatique comme l’Inde. Mais depuis l’actrice Angelina Jolie et la chanteuse Madonna, le continent africain est devenu « the place to be » de la maternité épanouie, qui pour accoucher, qui pour adopter, qui pour allaiter.

Quant au Prince Harry, il se plaît à rappeler que c’est en Afrique qu’il fit le deuil de sa mère Lady Diana et que le Botswana a abrité tout à la fois sa demande en mariage à l’actrice américaine et leurs premières vacances en amoureux. Le choix du pays, parmi les 19 nations africaines du Commonwealth, devrait offrir un nouveau teasing au feuilleton princier…

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