Deux générations de réformateurs

En concurrence sur un marché très dynamique, les trois grands groupes du pays affichent des résultats records en 2007. Mais à terme, la machine pourrait s’emballer.

Publié le 25 mars 2008 Lecture : 1 minute.

Abdellatif Jouahri
Gouverneur de Bank Al Maghrib
À 69 ans, l’ancien ministre des Finances fait partie de ceux qui ont mené à bien les réformes du secteur bancaire marocain depuis les années 1990. Devenu gouverneur de la Banque centrale en 2003, il a imposé des règles strictes en matière d’adéquation des fonds propres, de cartographie des risques et de gouvernance.

Othman Benjelloun
Président de BMCE Bank
Autre pilier du secteur, d’ailleurs successeur du précédent à la tête de la BMCE à la faveur de sa privatisation en 1995, il est présent dans les télécoms, les assurances, la distribution, le tourisme et les transports. À 75 ans, il affiche aujourd’hui des ambitions africaines et veut « être présent dans tous les pays ».

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Mohamed Benchaâboune
Président du groupe Banques populaires
Pour les avoir vécues de l’intérieur, il peut être considéré, à 47 ans, comme un grand pratiquant des réformes bancaires. Il a largement participé à leur mise en place dans le premier groupe public du royaume, qu’il dirige depuis le 1er février après un passage à la tête de l’autorité de régulation des télécoms, l’ANRT.

Mohamed El Kettani
Président d’Attijariwafa bank
Ingénieur de formation comme Benchaâboune, et de la même génération (49 ans), il est lui aussi reconnu comme un très bon banquier et un fin technicien. Longtemps numéro deux de la BCM, puis d’Attijariwafa Bank, il connaît parfaitement les arcanes des banques marocaines en tant que principal acteur du secteur privé.

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