De l’automobile à l’aéronautique…
Entré de plain-pied, le 1er janvier, dans la zone de libre-échange avec l’Union européenne (UE), le pays ambitionne de devenir une importante plate-forme de production pour le Vieux Continent. Objectif réaliste ou vu pieux ?
PASSE QUE L’INDUSTRIE TUNISIENNE se soit hissée au rang de cinquième ou sixième fournisseur de l’Union européenne dans le textile-habillement puisqu’elle avait là une tradition bien assise depuis des siècles. Mais qu’elle s’impose aussi comme un site manufacturier pour des produits de haute technicité, personne ne l’aurait imaginé il y a un quart de siècle. À la faveur de la ZLE avec l’Union européenne, la Tunisie est devenue un site compétitif pour l’implantation de nombreux fournisseurs mondiaux dans les industries mécanique, électrique et électronique. Ce secteur, dont les exportations sont passées de 100 millions de dinars à 5,28 milliards de dinars au cours des douze dernières années, tient désormais la vedette. Le rythme des implantations et des extensions dans le domaine des composants automobiles et aéronautiques est en train de s’accélérer. Quelques noms parmi les 550 entreprises du secteur : Alcatel-Lucent dans les technologies de l’information, Dräxlmaier, Autoliv, Leoni AG et la Société des câblages pour véhicules dans l’automobile, Benetton dans l’habillement, Imtec, MGI Couturier, Microtechnic International, Plastilavoire, Saliens dans la plasturgie, ou encore Lacroix Électronique, Zodiac et Latécoère dans l’aéronautique.
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