Vous et Nous

Publié le 25 mars 2003 Lecture : 5 minutes.

Non à la barbarie
Pour la première fois, je suis fier de respirer l’air frais de ce pays où, hier, les bourreaux faisaient régner la terreur. Écoutons aujourd’hui Jacques Chirac, homme d’éthique, et tous ceux qui disent non à la barbarie en Irak et au pétrole ensanglanté.
TRÉSOR GILBERT RAMAZANI
Hamm, Allemagne

Un monde meilleur
Je salue la détermination de la France qui s’oppose par tous les moyens légaux à la guerre injustifiée des États-Unis contre l’Irak. Le président Jacques Chirac et son ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin se battent courageusement sur tous les fronts. Ils contribueront à ouvrir une nouvelle ère pour la communauté internationale. Et notre monde en tirera le meilleur profit.
ISMAËL DIALLO
Conakry, Guinée

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Oui à l’attaque
Saddam Hussein est un dictateur qui ne mérite aucune compassion. La France et d’autres s’inquiètent à tort du sort des Irakiens aujourd’hui. Une guerre contre l’Irak fera moins de victimes que les trente-quatre ans de règne de Saddam. Si Saddam reste, il n’y a aucun doute qu’il exterminera tous ses ennemis intérieurs, à commencer par les Kurdes. On ne peut pas le laisser faire ça.
Et si, comme le chantent certains, les Américains avaient des intentions d’occupation économique, il n’en va que pour le bien de l’Irak. L’expérience nous prouve que les pays occupés par les Américains sont devenus parmi les plus riches du monde : le Japon, l’Allemagne, la Corée du Sud… Nous devons les soutenir à imposer la démocratie partout dans le monde en revendiquant le départ musclé de tous les autres régimes barbares.
HERVÉ M. MAHICKA
Rotterdam, Pays-Bas

Cessez de diaboliser Bush
Je suis musulman, je ne suis pas américain. Pendant la première guerre du Golfe, j’étais chez moi en Afrique et j’ai prié Dieu pour que l’Amérique sorte vainqueur, et ça a été ainsi pendant la guerre en ex-Yougoslavie et la guerre en Afghanistan : même prière et même victoire. Et ça sera pareil en Irak. Les Américains sont les meilleurs. J’approuve la fermeté dont le président Bush fait preuve et je dis à la presse étrangère : cessez de diaboliser l’Amérique et son président.
ABDALLAH SODRE
New York, États-Unis

Une puissance contre une autre
J’ai lu avec stupéfaction la lettre d’Emmanuella Bohui (J.A.I. n° 2199) disant qu’elle était l’une des organisatrices des manifestations antifrançaises en Côte d’Ivoire. C’est ridicule. Sur leurs pancartes, on pouvait lire : « Français dehors, Américains dedans ». Ils se libèrent de la France pour se lier à une autre puissance coloniale.
ABDOULKADER CISSÉ, France

Cabinda : une nation
Voici plus de vingt-sept ans que le Cabinda est occupé par l’Angola et que les Cabindais luttent pour leur libération. Aujourd’hui, le gouvernement angolais propose de nous donner une autonomie, mais de quel droit ? Le Cabinda a le droit d’exister en tant que nation. Ex-colonisateur (traités de 1883, 1884 et 1885), le Portugal ne devrait pas se dérober à sa responsabilité.
LEONARDO DA COSTA
Paris, France

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« L’intelligent » trop grand
Fidèle lecteur depuis longtemps, bien que pas abonné, Africain de tout coeur ayant travaillé sur ce continent assez longtemps, j’aime et j’apprécie beaucoup votre revue. Je suis tout à fait d’accord avec la lettre de M. Collet (J.A.I. n° 2200). Je crois qu’il vaut mieux inverser la taille des titres : « Jeune Afrique » devrait être en gros, et « l’intelligent », en petit. Merci d’avance et félicitations pour la qualité de votre journal.
JEAN GAUDIN, Saint-Marcellès-
Valence, France

À propos de la déprime de la Bourse de Tunis
Nous avons l’honneur de vous apporter des précisions à votre article sur la déprime boursière en Tunisie (n° 2198 du 23 février 2003), qui serait la conséquence de l’opacité des comptes de la SFBT (Société frigorifique et brasserie de Tunis, NDLR) et du manque de vigilance des autorités de surveillance. La réglementation impose aux sociétés cotées la publication semestrielle de leurs bilans. La SFBT a publié le 13 janvier 2003 ses résultats au 31 décembre 2002. Elle est la première, si ce n’est l’unique en Tunisie, à s’être conformée à la loi sur les groupes en procédant à sa restructuration financière et en publiant depuis 2002 un bilan consolidé. Son management est l’un des plus respectueux de la transparence et des droits des petits porteurs.
Réponse : Le titre SFBT a été cité parmi d’autres qui ont vu leur cours chuter. Il ne suffit pas de communiquer ses bilans dans les délais impartis pour regagner la confiance des épargnants et relancer la Bourse. Az.B.

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Les hommes naissent libres…
Pour un grand nombre de lecteurs, vous êtes considéré comme une sorte de guide d’ordre moral. Or, dans votre CQJC du n° 2198 du 23 février, vous présentez comme venant de philosophes l’affirmation : « Les hommes naissent libres et égaux ». Vous savez bien que c’est une formule de la loi française datant de la révolution nationale.
HAMID KOULOU
Meknès, Maroc

Réponse : Ce passage de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 a été inspiré par les philosophes des Lumières.

Un Guinéen en colère
Cela fait plus de trois mois que la capitale guinéenne n’a ni eau ni électricité. Dire que la Guinée était le château d’eau de l’Afrique occidentale ! Aujourd’hui, elle est dans la m… La capitale est devenue un gros village dont les habitants s’orientent grâce à la lumière de la lune.
SALL, Conakry, Guinée

De Carthage à Bagdad
Cela me fait plaisir de vous écrire pour vous exprimer ma joie de découvrir dans la dernière livraison de l’intelligent (n° 2200) un article – fort savant du reste – écrit par notre professeur et penseur émérite Mohamed Talbi. Tout cela paraît banal. Ce qui l’est moins, c’est le titre fort éloquent de son article « Delenda est Bagdado ! » Figurez-vous que j’ai – fort modestement – employé le même titre, à une voyelle près, dans un article publié dans le quotidien tunisien Le Temps du 1er octobre 2002 : « Delenda est Bagdad ?
AÏSSA BACCOUCHE
Ariana, Tunisie

Un dictateur en moins
Bush a adressé un ultimatum à Saddam pour quitter l’Irak. Cela me déroute un peu parce que je n’ai jamais cru que l’administration américaine cherchait vraiment à évincer Saddam tellement le statu quo arrangeait ses intérêts. Autant je dénonce cet ultimatum, autant je soutiens toute action visant à renverser le régime de Saddam Hussein. Je suis partisan du droit d’ingérence, mais dans la légalité internationale et sans discrimination. La crédibilité américaine sera compromise si les États-Unis n’adoptent pas la même attitude à l’égard de tous les régimes semblables à celui de Saddam. Quoi qu’il advienne, la disparition d’un dictateur est toujours bonne à prendre. Enfin, je vous remercie pour l’excellent dossier sur Saddam.
MOHAMED ALI MANKAI
Hammamet, Tunisie

La guerre et après
Au lieu de miser sur le dialogue, les États-Unis préfèrent mitrailler l’Irak avec une force herculéenne. Hélas ! pour les bébés, les jeunes et les vieillards qui ont péri ou vont périr. La guerre va pervertir davantage l’ordre économique, politique et social du monde.
AHMED BEN CHEIKH
Zaghouan, Tunisie

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