Transports : promesses d’avenir

Publié le 25 février 2003 Lecture : 1 minute.

Dans un contexte très perturbé depuis les attentats du 11 septembre, le secteur du transport semble relativement épargné en Afrique. Les grands axes maritimes ont conservé leur rentabilité, et l’activité du continent, qui réalise 95 % de son commerce extérieur par la voie des mers, a poursuivi sa croissance. Loin d’être négligée, l’Afrique fait au contraire, depuis quelques années, l’objet d’attentions d’un certain nombre d’opérateurs internationaux, comme l’a démontré l’offensive tarifaire du premier armement mondial Maersk-Sealand, appartenant au groupe danois Möller, pour s’imposer sur l’axe Nord-Sud face au français Delmas. Après s’être positionnées en réorganisant leurs offres, les différentes compagnies sont aujourd’hui dans une phase de consolidation de leurs marchés respectifs, dans une Afrique sous-équipée et donc très demandeuse en matière de transport et de logistique. Un important processus de modernisation des terminaux est aujourd’hui en cours et de lourds investissements ont déjà été réalisés par des entreprises privées comme P&O Nedlloyd, SDV ou Safmarine, pour le renouvellement de flottes, d’équipements portuaires et autres réhabilitations ferroviaires. Les opérations de privatisation lancées ou à venir dans plusieurs pays devraient encore accélérer le mouvement, quitte à devoir prendre quelques risques. Les ports de Pointe-Noire, Douala, Lomé, Dakar ou Mombasa disposent ou devraient bénéficier d’importants crédits, tout comme certaines infrastructures ferroviaires.

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