103 ans après leur signature, les accords Sykes-Picot qui découpèrent le Proche-Orient sont-ils « morts » ?

Le 16 mai 1916, il y a cent-trois ans, les accords Sykes-Picot étaient signés entre la Grande-Bretagne et la France, définissant ce qui constitue aujourd’hui encore la frontière entre la Syrie et l’Irak. Si pour certains ils appartiennent aux livres d’histoire, pour d’autres, la ligne de démarcation qu’ils ont créée – dénoncée notamment par Daesh – est toujours une source importante de conflit.

Des soldats de la coalition internationale lors d’un entraînement avec l’armée irakienne, en avril 2019 au nord de Bagdad (image d’illustration). © Hadi Mizban/AP/SIPA

Des soldats de la coalition internationale lors d’un entraînement avec l’armée irakienne, en avril 2019 au nord de Bagdad (image d’illustration). © Hadi Mizban/AP/SIPA

Wided

Publié le 16 mai 2019 Lecture : 4 minutes.

Il y a cent-trois ans, les accords qui ont redessiné une bonne partie du Proche-Orient ont été signés. Négociés fin 1915 entre Français et Britanniques, paraphés en catimini une année plus tard, en pleine Première guerre mondiale, leur but était de partager les provinces de l’Empire ottoman après son démantèlement.

Un siècle plus tard, si pour certains l’épisode appartient désormais aux livres d’histoire, pour d’autres, la ligne de démarcation sur laquelle il a débouché est toujours au cœur de l’actualité. En effet, en 2016, Daesh a, dans l’une de ses vidéos de propagande, promis d’abolir ces « accords impériaux » et de créer un État islamique sans frontières.

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