Télécoms : le mobile a toujours la cote

Publié le 25 février 2003 Lecture : 1 minute.

La libéralisation des télécommunications a dopé les flux d’investissements en faveur de ce secteur. Et le succès de la téléphonie mobile en Afrique a dépassé tous les espoirs : 30 millions d’utilisateurs décomptés en 2002, et les analystes tablent sur un chiffre de 125 millions d’abonnés en 2006. Le déficit des infrastructures de téléphonie fixe demeure, et les opérateurs de mobile se sont engouffrés dans la brèche. Si l’Afrique a connu son boom des télécoms, elle n’échappe pas non plus au ralentissement mondial du secteur. Les grands groupes, qui ont dépensé sans compter pour l’achat de licences GSM, plombés par leurs dettes, commencent à limiter leurs engagements. Mais les flux captés par les télécoms continuent de gonfler les statistiques. La vente de 35 % des parts de Maroc Télécom à Vivendi explique la croissance exceptionnelle du secteur entre 2000 et 2001 (de 200 millions à 2,7 milliards de dollars). Même constat en Tunisie avec, sur les dix premiers mois de 2002, une hausse des IDE de 57 % par rapport à la même période en 2001, et ce grâce à la cession de la licence de téléphonie mobile au groupe égyptien Orascom. Au sud du Sahara, les opérations sont plus modestes. On y retrouve les mêmes noms, Telecel (filiale d’Orascom) et Celtel (filiale du groupe néerlandais MSI), qui affrontent les opérateurs nationaux, tentés par la téléphonie mobile. Si le rush des IDE vers le cellulaire marque une pause, il reste des marchés à conquérir. Les futurs projets pourraient également s’orienter vers la téléphonie fixe.

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