Suspects, restez à la maison !
L’appel à témoigner du criminel de guerre Ariel Sharon par un tribunal belge a mis en rage, sans doute, les dirigeants israéliens, mais il les a aussi incités à la prudence. Dans une note interne, les conseillers juridiques du gouvernement recommandent aux autres éventuels suspects de crimes de guerre d’éviter de voyager en Europe, notamment en Belgique et en France. Sont particulièrement visés : l’actuel directeur général du ministère de la Défense, le général Amos Yaron, qui, en 1982, commandait une division de parachutistes dans la région de Beyrouth ; le ministre de la Défense lui-même, Shaul Mofaz, ex-chef d’état-major, à qui l’on pourrait reprocher la politique d’assassinats ciblés de dirigeants palestiniens ; l’actuel chef d’état-major, Moshe Yaalon, pour son rôle dans le raid de commando qui tua le chef palestinien Khalid el-Wazir, dit Abou Jihad, à Sidi Bou Saïd en Tunisie, le 13 avril 1988.
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