Liaison ferroviaire Abidjan-Ouaga : Bolloré s’inquiète de la rentabilité du projet

Face, notamment, à la concurrence du corridor Ouaga-Accra pour le transport de minerais, la filiale locale de Bolloré Transport et Logistique a mis en suspens les travaux de la ligne ferroviaire Abidjan-Ouaga et interpelle les autorités.

Sitarail est une filiale du Groupe Bolloré qui en détient 67 %, la Côte d’Ivoire et le Burkina en sont également actionnaires (15 % chacun). © DR

Sitarail est une filiale du Groupe Bolloré qui en détient 67 %, la Côte d’Ivoire et le Burkina en sont également actionnaires (15 % chacun). © DR

Publié le 17 mai 2019 Lecture : 2 minutes.

Établie en juillet 2016 mais adoptée par le Parlement burkinabé en décembre 2018, la convention de concession révisée (CCR) pour l’exploitation et la gestion du chemin de fer Abidjan-Ouaga prévoit un investissement de 400 millions d’euros pour réhabiliter la liaison ferroviaire (renouvellement complet de 852 km de voies ferrées, sur les 1 260 km reliant Abidjan à Ouagadougou,  et de maintenance des infrastructures du réseau).

Selon des informations obtenues par Jeune Afrique Business +, le groupe français Bolloré Transport et Logistique, chargé de l’investissements et détenteur de cette CCR à travers sa filiale de Sitarail, a récemment formulé des inquiétudes au cours de réunions avec les États. Le groupe aurait ainsi reporté sine die les travaux côté Burkina, qui devaient démarrer le 18 avril dernier pour une durée de cinq ans. Soit un investissement ajourné de 130 millions d’euros équivalent à la première tranche. Côté ivoirien, les travaux sont toujours en cours après avoir débuté en décembre 2017.

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