Petits moyens pour le Fespaco 2003
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C’est le 22 février qu’a été donné le top départ de la dix-huitième édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision (Fespaco 2003). Elle se tient dans un contexte économique difficile du fait de la crise ivoirienne et de la conjoncture mondiale. Contrairement donc aux éditions précédentes, le Fespaco 2003 s’annonce serré. Le budget de la manifestation a connu une baisse d’au moins 30 %.
Certains partenaires ne sont pas de la partie. C’est le cas du royaume du Danemark, qui avait alloué environ 200 millions de F CFA (305 000 euros) en 2001 et n’a pu apporter le moindre kopeck à l’édition 2003. La République de Chine (Taiwan) a revu à la baisse l’enveloppe financière mise à la disposition du Fespaco. Cette enveloppe passe de 50 millions à 10 millions de F CFA (76 000 euros à 15 000 euros). Bref, les partenaires ne se sont pas bousculés au portillon du Fespaco. Toutefois, certains sponsors lui ont renouvelé leur confiance. Et le minimum a été obtenu avec le budget alloué par l’État pour la tenue de la biennale du cinéma africain. Environ 600 millions de F CFA (915 000 euros) ont été réunis pour l’événement. La gestion sera parcimonieuse, et les festivaliers vont devoir renoncer à certaines facilités auxquelles les a habitués le Fespaco. Le nombre de véhicules mis à leur disposition connaît une baisse sensible (une centaine environ, contre 173 en 2001). La fête a donc lieu, mais avec les moyens du bord.
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