Zambie : le président maintient le nouvel impôt qui crispe le secteur minier

Le président zambien Edgar Lungu a exclu de revenir sur son projet de nouvel impôt destiné à remplacer la TVA, qui inquiète le secteur minier, et prévenu les entreprises qu’elles étaient libres de quitter le pays.

Le président zambien Edgar Lungu à Paris, le 8 février 2016. © Philippe Wojazer/AP/SIPA

Le président zambien Edgar Lungu à Paris, le 8 février 2016. © Philippe Wojazer/AP/SIPA

Publié le 18 mai 2019 Lecture : 1 minute.

Cette nouvelle taxe doit entrer en vigueur le 1er juillet en Zambie, deuxième producteur de cuivre du continent africain. Les groupes Vendata et Glencore s’y opposent vivement, mettant en garde contre un risque de suppressions d’emplois dans les mines.

« L’impôt sur les ventes va être appliqué et la TVA disparaître. Ceux qui ne sont pas d’accord partiront. Je dis cela sans inquiétude », a déclaré vendredi 17 mai le président Edgar Lungu à Ndola, dans la région du cuivre, à 300 km au nord de la capitale Lusaka.

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« Trop, c’est trop »

« Trop, c’est trop », a-t-il ajouté, « les gens sont fatigués et nous n’effrayons pas les investisseurs parce d’autres viendront ». « Si vous souhaitez que votre relation avec les mines prenne fin, (…) elle prendra fin », a-t-il encore dit, visant les groupes Glencore et Vendata.

Les revenus tirés de l’extraction du cuivre représentent au moins 70% des recettes d’exportation de la Zambie. La TVA, actuellement fixée à 16%, est remboursable pour les exportateurs.

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