L’or, un bon filon en 2003
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Plus 25 % en 2002 et plus 8,7 % depuis le début de l’année 2003 : pour les compagnies minières, la hausse des cours de l’or (alimentée, en partie, par les menaces de guerre en Irak) est inespérée. Jamais, depuis 1980, les prix du précieux métal n’avaient enregistré une telle croissance. Fini, donc, les licenciements à la chaîne et les mines sous-exploitées faute de rentabilité : rien qu’à Johannesburg, l’or est aujourd’hui une valeur six fois plus rentable qu’il y a deux ans.
Une occasion qu’AngloGold Ltd., GoldFields Ltd., Harmony Gold Mining Co. et Ashanti GoldFields, les quatre géants du secteur, n’entendent pas laisser passer. Ils ont annoncé, le 18 février, leur intention d’accroître leur production en exploitant mieux les mines déjà existantes ou en en creusant de nouvelles en Afrique du Sud, au Ghana, en Guinée et en Tanzanie.
Pour la sud-africaine AngloGold, l’augmentation de la production devrait ainsi atteindre le palier des 6 % d’ici à 2006, et ce grâce à un investissement programmé de 300 millions de dollars. Somme à laquelle il convient d’ajouter 60 millions consacrés à la recherche de nouveaux filons. À Accra, Ashanti entend bien, quant à elle, relancer l’activité de ses mines ghanéenne, guinéenne et tanzanienne et dépasser, en 2004, le cap des 1,6 million d’onces qui seront extraites cette année.
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