[Édito] Le Cameroun en équilibre instable

Confronté à la crise anglophone et aux attaques de Boko Haram, le Cameroun est dans une position délicate. Dans un tel contexte, les élections législatives de novembre font office de véritable troisième tour, notamment pour le chef de l’État Paul Biya.

Un drapeau camerounais durant la campagne présidentielle de 2018. Photo d’illustration. © Sunday Alamba/AP/SIPA

Un drapeau camerounais durant la campagne présidentielle de 2018. Photo d’illustration. © Sunday Alamba/AP/SIPA

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  • Olivier Caslin

    Spécialiste des transports et des questions économiques multilatérales. Il suit également l’actualité du Burundi, de Djibouti et de Maurice.

Publié le 28 mai 2019 Lecture : 1 minute.

Un drapeau camerounais durant la campagne présidentielle de 2018. Photo d’illustration. © Sunday Alamba/AP/SIPA
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Le Cameroun en équilibre instable avant les législatives

Confronté à la crise anglophone, aux attaques de Boko Haram et au ralentissement économique, le Cameroun est dans une position délicate. Dans un tel contexte, les élections législatives de novembre font office de véritable troisième tour, notamment pour le chef de l’État Paul Biya.

Sommaire

Le Cameroun est dans une position inconfortable ces derniers mois. La situation sécuritaire du pays reste toujours aussi délicate, entre la crise anglophone qui paralyse le Sud-Ouest et les attaques terroristes de Boko Haram, qui continue de frapper le Nord. Sa santé économique est encore chancelante, au lendemain de la brutale chute des cours pétroliers qui a touché l’ensemble des pays de la Cemac en 2017. Et si le Cameroun s’en sort mieux que ses voisins, les taux de croissance qu’il affiche ne lui permettront pas d’être au rendez-vous de l’émergence, fixé à 2035 par Paul Biya.

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