Ebola en RDC : quatre morts et 132 attaques contre des équipes médicales

Le ministère congolais de la Santé a recensé 132 attaques contre les équipes sanitaires depuis le début de l’épidémie d’Ebola dans l’est de la République démocratique du Congo il y a dix mois, avec un bilan humain de quatre morts.

Un agent de l’Organisation mondiale de la Santé se prépare à administrer un vaccin Ebola à un travailleur humanitaire à Mangina, en RDC, le 8 août 2018. © Al-hadji Kudra Maliro/AP/SIPA

Un agent de l’Organisation mondiale de la Santé se prépare à administrer un vaccin Ebola à un travailleur humanitaire à Mangina, en RDC, le 8 août 2018. © Al-hadji Kudra Maliro/AP/SIPA

Publié le 24 mai 2019 Lecture : 1 minute.

« Entre le 1er aout 2018 et le 20 mai 2019, 132 attaques contre des formations sanitaires ont été enregistrées dans le cadre de l’épidémie d’Ebola, causant quatre morts et 38 blessés parmi les agents de santé et les patients », a indiqué le ministère dans son dernier bulletin quotidien diffusé vendredi.

Menaces de mort

Des infirmiers « ont dénoncé les menaces de mort et de destruction des structures sanitaires qu’ils reçoivent ces derniers jours en raison de leur rôle dans la riposte contre Ebola », ajoute le ministère.

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« À cause de cette violence ciblée, plusieurs médecins et infirmiers des territoires de Beni et Lubero ont dû déménager ou quitter temporairement leur habitation, forçant ainsi certaines structures sanitaires à fermer leurs portes », ajoute-t-on.

Les infirmiers lors d’une assemblée générale jeudi ont demandé aux autorité « de s’impliquer pour mettre fin à ce phénomène de violence contre les agents de santé car, si les menaces ne cessent pas, ils envisagent de faire une grève sèche ».

« Au total, il y a eu 1248 décès (1160 confirmés et 88 probables) et 490 personnes guéries » depuis le début de l’épidémie le 1er août, selon le ministère.

Les Nations unies viennent de nommer jeudi un « coordinateur de l’intervention d’urgence » contre l’épidémie d’Ebola.

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Il s’agit de l’actuel représentant spécial adjoint du secrétaire général de l’ONU, David Gressly, qui doit donner une conférence de presse lundi à Kinshasa.

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