Présidentielle en Algérie : deux dossiers de candidature déposés devant le Conseil constitutionnel
Le Conseil Constitutionnel a fait état dimanche du dépôt de deux dossiers de candidature pour la présidentielle prévue le 4 juillet, un scrutin rejeté par la rue et dont la tenue reste incertaine.
Dimanche matin, la radio nationale avait affirmé qu’ »aucune candidature » n’avait été déposée avant la date butoir de samedi soir minuit, et annoncé la tenue dans la journée d’une réunion du Conseil constitutionnel.
Ultérieurement, cette instance a toutefois indiqué dans un communiqué transmis à l’Agence France-Presse avoir « enregistré le dépôt de deux dossiers, le 25 mai 2019 (samedi), auprès de son secrétariat général, de la part d’Abdelhakim Hamadi et Hamid Touahri ». Ces deux candidats ne sont absolument pas connus du grand public en Algérie.
Dix jours pour étudier les dossiers
L’instance « statuera sur la validité des deux dossiers », est-il précisé. Selon la loi électorale, ce délai ne doit pas dépasser dix jours.
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Selon plusieurs médias, Abdelhakim Hamadi avait déjà déposé un dossier de candidature pour l’élection initialement prévue le 18 avril, qui avait été reportée face à la pression de la rue.
Selon l’agence officielle APS, 77 dossiers de candidatures au total avaient été retirés auprès du ministère de l’Intérieur dans l’optique du scrutin du 4 juillet. Mais seuls les noms de trois petits partis avaient été dévoilés.
La collecte des signatures a été rendue difficile par le refus du mouvement populaire de cette élection et celui de plus de 400 maires d’encadrer le scrutin. Par ailleurs, deux des partis qui avaient annoncé leur intention de concourir se sont retirés de la course.
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Aucune personnalité d’envergure n’a fait publiquement acte de candidature et aucun grand parti au pouvoir ou d’opposition n’a désigné de candidat.
Le pouvoir actuel et son président par intérim Abdelkader Bensalah, désigné le 9 avril, ont dit vouloir s’en tenir aux délais constitutionnels : l’élection d’un nouveau chef de l’Etat dans les 90 jours suivant le début de l’intérim.
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