Guinée : que retenir du bilan de l’ancien ministre de la Justice Cheick Sako ?
En démissionnant après plus de cinq années à la tête du ministère de la Justice, Cheick Sako laisse derrière lui un bilan en demi-teinte, marqué cependant par d’importantes réformes et plusieurs avancées dans l’affaire emblématique du massacre du 28 septembre 2009.
La démission le 20 mai du ministre de la Justice et garde des Sceaux, Cheick Sako, révélée par Jeune Afrique, a provoqué une onde de choc au sein de l’opinion guinéenne. Si l’annonce a évidemment eu un large écho sur fond de débat sur la révision constitutionnelle, certains ont aussi mis en avant le bilan en demi-teinte de Cheick Sako.
Depuis son entrée au gouvernement, le 20 janvier 2014, des avancées ont été enregistrées dans plusieurs dossiers emblématique. Au premier rang desquels la procédure judiciaire sur le massacre du 28 septembre 2009, lors duquel plus de 150 personnes ont été tuées, plus d’un millier d’autres blessées et plus d’une centaine de femme systématiquement violées.
« Il est parvenu à boucler l’instruction judiciaire, 430 victimes ont été auditionnées et 14 inculpations ont eu lieu », note Me Hamidou Barry, coordinateur des avocats qui assurent la défense des victimes du massacre orchestré au stade du 28-Septembre de Conakry lors d’un meeting de l’opposition, qui protestait contre la candidature à l’élection présidentielle de Moussa Dadis Camara, chef de la junte alors au pouvoir.
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