Afrique du Sud : parité et continuité pour le nouveau gouvernement nommé par Cyril Ramaphosa

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a annoncé lundi avoir revu à la baisse le nombre de ministres, passant de de 36 à 28, dont la moitié sont des femmes. Il a par ailleurs maintenu plusieurs ministres cités dans des affaires de corruption.

Le président Cyril Ramaphosa se félicite à l’annonce des résultats des élections générales, en Afrique du Sud, le samedi 11 mai 2019. © Ben Curtis/AP/SIPA

Le président Cyril Ramaphosa se félicite à l’annonce des résultats des élections générales, en Afrique du Sud, le samedi 11 mai 2019. © Ben Curtis/AP/SIPA

Publié le 30 mai 2019 Lecture : 1 minute.

Cyril Ramaphosa a présenté son nouveau gouvernement, un des rares gouvernement paritaires de la planète, après avoir mené son parti, le Congrès national africain (ANC), à la victoire aux élections législatives du 8 mai. Depuis son arrivée au pouvoir il y a un an, le président sud-africain répète qu’il va tourner la page du règne de Jacob Zuma (2009-2018), terni par une succession de scandales politico-financiers qui ont éclaboussé l’État et le parti.

Combat contre la « captation étatique »

Le président sud-africain s’est également exprimé sur la « captation étatique », le terme utilisé pour décrire la corruption gouvernementale sous Jacob Zuma. « Tous les Sud-Africains sont extrêmement conscients des graves problèmes économiques que subit notre pays », a-t-il déclaré. « Il est donc impératif (…) que nous fassions une priorité de la revitalisation de notre économie et de la meilleure utilisation possible des fonds publics ».

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Le président a souhaité garder dans son nouveau gouvernement le ministre des Finances Tito Mboweni, ainsi que son controversé vice-président David Mabuza, dont le nom a été cité dans des affaires de corruption et de meurtres politiques.

« Ma priorité va être de mettre en avant les intérêts de nos citoyens », avait assuré le chef de l’État la semaine dernière, après sa reconduction à la tête du pays par le Parlement. « Nous avons reçu la charge de relancer notre économie, de reconstruire nos institutions et de restaurer l’espoir », a-t-il alors déclaré devant les députés, en promettant de travailler pour ceux « accablés par le chômage, les inégalités et la pauvreté ».

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