Cette semaine dans Jeune Afrique

Cette semaine, « Jeune Afrique » analyse les enjeux qui sous-tendent la récente création de la banque de développement des BRICS, contrepoids au FMI et à la Banque mondiale notamment. Un tournant qui suscite l’enthousiasme des pays émergents mais révèle déjà les tensions et les rapports de force entre ces acteurs.

Vladimir Poutine, Narendra Modi, Dilma Rousseff, Xi Jinping et Jacob Zuma scellent leur alliance au sommet de Fortaleza, le 15 juillet. © Jarbas Oliveira/EFE

Vladimir Poutine, Narendra Modi, Dilma Rousseff, Xi Jinping et Jacob Zuma scellent leur alliance au sommet de Fortaleza, le 15 juillet. © Jarbas Oliveira/EFE

Publié le 4 août 2014 Lecture : 3 minutes.

Dans son édition n°2795 du 3 au 9 août 2014, Jeune Afrique se penche sur la banque de développement créée par les pays du groupe BRICS, le 15 juillet dernier. Dotée d’un capital de départ de 50 milliards de dollars, l’institution permettra de financer les infrastructures des cinq États fondateurs – Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud – puis celles des pays du Sud qui les rejoindront.

La Chine sera-t-elle prête à coopérer avec le Brésil dont la productivité est en berne ?

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Si l’initiative est saluée de toutes parts comme un modèle d’entente, l’institution, opérationnelle en 2016, exacerbe déjà des tensions et révèle une alliance inégale. La Chine sera-t-elle prête à coopérer avec le Brésil dont la productivité est en berne ? Les 100 milliards de dollars qui devront constituer le capital de la banque seront-ils suffisants pour affronter les tempêtes monétaires ? L’institution financière pourra-t-elle faire face à la concurrence d’autres bailleurs, en Afrique notamment : Banque mondiale, Banque africaine de développement, FMI ? Jeune Afrique dévoile les dessous d’un coup d’éclat politique aux nombreuses incertitudes.

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En section Entreprises & marchés, Jeune Afriques’intéresse à la tourmente africaine dans laquelle se trouve plongé DP World, le troisième opérateur portuaire mondial. Grèves à répétition en Égypte, tensions avec les pouvoirs publics en Algérie, accusations de corruption à Dakar, c’est désormais à Djibouti que le groupe de logistique tremble.

Le magazine s’intéresse également à la perte de vitesse des raffineries d’Afrique centrale. Trop petits, les raffineurs du Cameroun, du Congo et du Gabon ont depuis longtemps mis de côté tout souci de rentabilité et survivent grâce au soutien public visant à compenser la différence entre le coût de production du litre et le prix à la pompe. Le magazine dévoile les faiblesses d’un secteur à bout de souffle.

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Dans les Indiscrets de cette semaine, le magazine révèle les dessous des négociations entre l’Afrique de l’Est et l’Union européenne au sujet de l’Accord de partenariat économique (APE). À quelques semaines de la date limite, l’EAC pose ses conditions.

Jeune Afrique dévoile également le nouveau destin de Malik Sefrioui, fils d’Anas Sefrioui, le patron d’Addoha, géant de l’immobilier au Maroc et en Afrique subsaharienne. Le magazine vous parle aussi du secteur de la téléphonie au Cameroun, des ambitions africaines du Boston Consulting Group et de l’avenir du cabinet Heenan Paris spécialisé dans les ressources naturelles en Afrique de l’Ouest.

Dans la section Décideurs, l’hebdomadaire dresse le portrait de Samuel Foyou, self-made-man camerounais qui s’est enrichi dans l’import-export avant de bâtir un vaste empire industriel. À 56 ans, le patron, qui sait se faire discret dans le milieu des affaires, est à la tête d’une fortune colossale qui suscite interrogations et controverses. Jeune Afrique présente un entrepreneur qui entretient le mystère.

En section Finance, Jeune Afrique analyse le développement de la Compagnie générale immobilière (CGI), spécialiste marocain de l’immobilier de prestige. Pour booster sa croissance le groupe veut se renforcer dans le logement social afin de s’implanter au sud du Sahara. Les nouveaux chantiers projetés devraient apporter 17 milliards de dirhams (2 milliards de dollars) de chiffre d’affaires. Ce tournant stratégique n’est-il pas trop ambitieux pour le groupe marocain qui a bâti toute sa carrière dans le secteur du luxe?

Sommaire

Entreprises & marchés
Développement – Tous pour un, mais lequel ?
Logistique – DP World en pleine tourmente
Pétrole – En Afrique centrale, des raffineries à bout de souffle

Indiscrets

Décideurs
Cameroun – Samuel Foyou, un patron si discret

Finance
Stratégie – Le spécialiste marocain de l’immobilier de prestige se bâtit un avenir hors du luxe

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