En Guinée-Bissau, l’attente d’un nouveau Premier ministre cristallise les tensions

Près de trois mois après les élections législatives du 10 mars remportées par le PAIGC de Domingos Simões Pereira, le président José Mário Vaz n’a toujours pas nommé de Premier ministre, plongeant davantage le pays dans la crise politique.

Le président José Mário Vaz en 2014 (image d’illustration). © Sylvain CHERKAOUI pour Jeune Afrique

Le président José Mário Vaz en 2014 (image d’illustration). © Sylvain CHERKAOUI pour Jeune Afrique

Publié le 3 juin 2019 Lecture : 4 minutes.

Les législatives n’auront donc pas permis de sortir le pays de l’impasse. Il y a presque trois mois pourtant, les élections du 10 mars avaient suscité un fort enthousiasme : les Bissau-Guinéens s’étaient déplacés en nombre pour élire les 102 députés de l’Assemblée nationale populaire. Mais depuis la proclamation, le 13 mars, des résultats accordant une majorité relative au Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) avec 47 sièges, le président José Mário Vaz, surnommé Jomav, n’a toujours pas nommé de Premier ministre.

Depuis, l’absence de fumée blanche à la présidence a jeté dans les rues les partisans du parti victorieux. Des milliers de personnes se sont à plusieurs reprises rassemblées dans la capitale pour exiger la nomination d’un Premier ministre. Et selon les partisans du PAIGC, son nom est tout trouvé : Domingos Simões Pereira, dit DSP.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires