Cameroun : « Les cas de viol se multiplient en zone anglophone »
Confronté à un afflux de personnes victimes de viols dans les régions anglophones, un médecin, dont l’hôpital se situe dans une zone contrôlée par les séparatistes, tire la sonnette d’alarme et appelle les autorités politiques du pays à mettre en place des « mesures exceptionnelles ».
![Des jeunes étudiantes d’une école de Bamenda, située en zone anglophone au Cameroun (Illustration). © Flickr/CC/Alberto Vaccaro](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/06/05/3616197423_a7265f7ac1_b.jpg)
Des jeunes étudiantes d’une école de Bamenda, située en zone anglophone au Cameroun (Illustration). © Flickr/CC/Alberto Vaccaro
![Marché de Buea © Bmnda, CC, wikimedia Commons](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/07/11/buea_mile_17-e1531290021611.jpg)
Cameroun : les véritables victimes de la crise anglophone
La crise qui sévit dans les régions anglophone du Cameroun depuis plus d’un an, qui voit des violences récurrentes entre sécessionnistes armés et forces gouvernementales, ne faiblit pas. De l’Église aux entreprises en passant par les populations, le point sur les victimes et conséquences de ce conflit qui s’installe dans la durée.
Les femmes paient le prix fort de la guerre qui oppose l’armée camerounaise aux séparatistes anglophones dans les provinces du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Patron d’un hôpital situé derrière les lignes séparatistes, un docteur – qui, pour des raisons de sécurité, a préféré garder l’anonymat – tire la sonnette d’alarme face à l’afflux de femmes violées.
Jeune Afrique : Il y a-t-il un lien entre le conflit et l’augmentation des cas de viol ?
Je n’ai aucun doute sur ce point parce que ce phénomène nous est arrivé avec la guerre. Je voudrais ici tirer la sonnette d’alarme à la place des victimes, qui auraient déjà pu le faire elles-mêmes si elles n’avaient pas peur. Je ne vous apprends rien, les représailles pourraient être violentes contre elles. Et contre moi-même.
L’afflux des victimes est alarmant
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