Libreville inaugure son campus numérique

Publié le 25 mars 2003 Lecture : 1 minute.

Les états généraux de l’enseignement ont été l’occasion d’inaugurer le nouveau campus numérique de l’université Omar-Bongo. Les soixante ordinateurs installés dans des salles flambant neuves sont capables de satisfaire deux cent cinquante étudiants par jour. Au menu, des programmes scientifiques fournis par les universités francophones partenaires, comme Nancy ou Bordeaux, en France. Apprendre, simuler, observer et s’exercer sur des expériences virtuelles de physique ou de mathématiques devrait permettre aux jeunes amateurs de nouvelles technologies d’avancer rapidement dans leurs domaines d’études. Le campus de Libreville à pour spécialité l’environnement, une cause nationale au Gabon.
Qui paie ? La France, à hauteur de 85 %, le Canada pour 13 % et le pays hôte, qui a versé rubis sur l’ongle sa quote-part, fixée à 12 millions de F CFA. L’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) apporte sa compétence pour l’installation et le suivi technique.
Avec un campus numérique dans leur université, les professeurs peuvent eux-mêmes produire des didacticiels, nom technique pour les programmes d’enseignement à distance. Rares encore sont ceux qui s’y lancent, mais les responsables de l’AUF sont optimistes, au regard du succès des revues en ligne. Autre avantage du campus numérique, les professeurs peuvent publier leurs travaux dans des revues scientifiques qui, par définition, ont une diffusion planétaire. Gérées à moindre coût (4 millions de F CFA par an au lieu de 400 millions pour une revue « papier »), ces publications informatiques se multiplient, au Sud comme en Occident.

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