L’huile d’argan au fil des ans

Publié le 25 février 2003 Lecture : 1 minute.

De puis quelque temps, le « filet
d’huile d’argan » est l’un des musts des jeunes chefs branchés. Cette huile rare, exclusivement marocaine, est extraite de l’amande du fruit de
l’arganier, un arbre survivant de l’ère tertiaire et parfaitement adapté
aux sols pauvres. Cet épineux qui pousse principalement dans les
régions d’Agadir et d’Essaouira, notamment dans la vallée du Souss,
est, depuis des millénaires, une ressource pour les populations berbères. Depuis 1998, l’arganeraie,
qui compte vingt millions d’arbres
répartis sur un peu plus de 800 000 hectares au sud-ouest du pays, a été
classée réserve de biosphère par l’Unesco. La production n’a pas
changé au fil des ans : les femmes récoltent les fruits et les concassent à
la main. Une douzaine d’heures de travail et environ 100 kg de fruits
frais sont nécessaires pour en élaborer un litre.
Cette huile au goût délicat parfume désormais des salades, volailles ou
poissons grillés. Les contrefaçons étant nombreuses, il est conseillé de s’adresser à des professionnels, comme
Argania(*) qui vend son huile en Europe, aux États-Unis et au Japon.

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