Maroc : Lotfi Sekkat, nouveau PDG de CIH Bank

L’ex-numéro 2 de la banque publique marocaine vient d’être nommé PDG de l’établissement, en remplacement d’Ahmed Rahhou, désormais ambassadeur du royaume auprès de l’Union européenne.

Le résultat net du groupe est passé de moins de 100 millions de dirhams il y a dix ans à plus de 455 millions de dirhams en 2018. © DR

Le résultat net du groupe est passé de moins de 100 millions de dirhams il y a dix ans à plus de 455 millions de dirhams en 2018. © DR

Publié le 5 juin 2019 Lecture : 1 minute.

Lotfi Sekkat a été nommé PDG de la banque marocaine CIH Bank, lors du conseil des ministres présidé par le roi Mohammed VI, le 4 juin. Une décision consécutive à la nomination de son prédécesseur, Ahmed Rahhou, au poste d’ambassadeur du Maroc auprès de l’Union européenne, le 7 février.

>>> À LIRE – Finance : comment Ahmed Rahhou a réanimé CIH Bank

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Lotfi Sekkat, précédemment directeur général en charge du pôle « Finances, Risques et Ressources » de la banque, totalise une dizaine d’années d’ancienneté au sein de l’établissement. Né en 1964, cet ingénieur de formation, qui cumule une trentaine d’années d’expérience dans le secteur bancaire, est aussi passé par le Crédit du Maroc.

Élu en 2015 président depuis 2015 de la Fédération des secteurs bancaires et financiers du Maroc, Lotfi Sekkat s’est vu renouveler la confiance de ses pairs en octobre 2018, pour un mandat de trois ans, avec 95,4 % de suffrages favorables.

Le mandat du changement d’échelle ?

Il prend la direction d’un établissement tourné vers le numérique grâce aux choix de son prédécesseur, Ahmed Rahhou, qui avait réussi à remettre sur pied en moins de dix ans une banque au bord du gouffre, la hissant dans le peloton de tête des banques chérifiennes, juste derrière le trio des banques marocaines internationales (Attijariwafa Bank, BCP, BMCE).

>>>À LIRE – Banques : au Maroc, CIH redore son image grâce au numérique

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Lotfi Seddak devra poursuivre les chantiers lancés par son prédécesseur : développement d’un service de certification permettant de savoir si l’émetteur d’un chèque est solvable, possibilité d’encaisser un chèque sans se déplacer en agence…

Mais son mandat pourrait aussi être celui d’un changement d’échelle pour la banque. Comme l’indiquait son prédécesseur il y a quelques semaines à Jeune Afrique, la réflexion pour l’internalisation de la banque largement engagée : « Nous sommes prêt à nous lancer » avait-il assuré.

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