Les Mayas, victimes de la sécheresse ?
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Une longue période de sécheresse a-t-elle été l’une des principales causes de l’effondrement de la civilisation maya ? C’est l’hypothèse retenue par une étude américano-suisse, publiée dans l’édition du 13 mars de la revue Science. Grâce à l’étude d’une carotte de sédiments du bassin du Cariaco, dans le nord du Venezuela, le géologue suisse Gérald Haug et son équipe ont réussi à identifier les variations annuelles des niveaux de titane, qui reflètent la quantité des précipitations tombées sur la même durée. Les scientifiques ont alors pu déterminer trois périodes de grande sécheresse, survenues vers 810, 860 et 910. Ces années correspondent aux trois phases de l’effondrement des Mayas, déterminées par de nombreuses fouilles archéologiques. Cette société, dont la survie dépendait du cycle des précipitations, était à l’origine de la construction de nombreux canaux, réservoirs, et autres systèmes de collectes des eaux de pluie. Sa disparition, au cours des IXe et Xe siècle de notre ère, est toujours restée mystérieuse, en raison notamment du manque de données fiables sur le climat de l’époque.
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