Côte d’Ivoire : entre Soro et Soumahoro, la bataille fait rage pour la présidence de l’APF

Qui d’Amadou Soumahoro ou de Guillaume Soro sera désigné président de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) début juillet ? La question sera tranchée lors de la rencontre des parlementaires africains de l’institution, les 14 et 15 juin à Rabat. En attendant, l’actuel président du Parlement ivoirien et son prédécesseur se livrent une intense bataille.

Guillaume Soro (g.) et Amadou Soumahoro (d.) se disputent la présidence de l’Assemblée parlementaire de la francophonie. © Photomontage /  Issam Zelji/TRUTHBIRD MEDIAS pour JA / REUTERS/Thierry Gouegnon

Guillaume Soro (g.) et Amadou Soumahoro (d.) se disputent la présidence de l’Assemblée parlementaire de la francophonie. © Photomontage / Issam Zelji/TRUTHBIRD MEDIAS pour JA / REUTERS/Thierry Gouegnon

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Publié le 7 juin 2019 Lecture : 3 minutes.

Guillaume Soro va-t-il réussir à obtenir la présidence l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) ? En étant son actuel vice-président, le poste aurait dû lui échoir pour les deux prochaines années, mais sa démission de la présidence de l’Assemblée nationale ivoirienne, le 8 février, a tout changé. Depuis, son successeur Amadou Soumahoro fait tout pour le lui ravir, avec le soutien du chef de l’État Alassane Ouattara. Les camps estiment que les textes leur donnent raison.

Soumahoro a officiellement fait acte de candidature à Ouagadougou, fin avril, à l’occasion d’une réunion de la section Afrique de l’APF au Burkina Faso, où il s’était rendu en compagnie de Jeannot Ahoussou-Kouadio, le président du Sénat, expliquant qu’il était désormais le choix de la Côte d’Ivoire. Selon les statuts de l’APF, c’est en effet à Abidjan que doit revenir le poste.

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