Interpellation d’Ahmad Ahmad : récit d’une journée d’imbroglio à la CAF

Confirmée vendredi matin par le procureur de Marseille, la garde à vue du président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad, la veille, a provoqué la stupeur des dirigeants de l’organisation continentale, sevrés d’informations pour les uns ou en silence radio pour les autres.

Ahmad Ahmad, le patron malgache de la CAF, lors d’une visite à Marrakech, au Maroc, en mars 2017. © Mosa’ab Elshamy/AP/SIPA

Ahmad Ahmad, le patron malgache de la CAF, lors d’une visite à Marrakech, au Maroc, en mars 2017. © Mosa’ab Elshamy/AP/SIPA

Publié le 7 juin 2019 Lecture : 5 minutes.

« Je compte sur vous pour me dire ce qu’il en est ! » Jeudi 6 juin, en fin de matinée, la réaction d’un haut dignitaire de la CAF présent à Paris en dit long sur son désarroi : ce dirigeant du football africain semble en effet s’en remettre au reporter de Jeune Afrique qui l’a contacté pour retrouver la trace de son président, aux abonnés absents depuis de longues heures.

Depuis 9 heures du matin, les appels téléphoniques lancés par nos journalistes aux cadres de l’organisation continentale se heurtent à une même réponse – « Je ne suis pas au courant » – lorsqu’on leur demande s’ils peuvent confirmer l’information selon laquelle Ahmad Ahmad aurait été interpellé à son hôtel de la rue de Berri, à Paris, pour être entendu par les services de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF).

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

[Chronique] CAF : « annus horribilis » pour Ahmad Ahmad

Contenus partenaires