Interpellation d’Ahmad Ahmad : récit d’une journée d’imbroglio à la CAF
Confirmée vendredi matin par le procureur de Marseille, la garde à vue du président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad, la veille, a provoqué la stupeur des dirigeants de l’organisation continentale, sevrés d’informations pour les uns ou en silence radio pour les autres.
« Je compte sur vous pour me dire ce qu’il en est ! » Jeudi 6 juin, en fin de matinée, la réaction d’un haut dignitaire de la CAF présent à Paris en dit long sur son désarroi : ce dirigeant du football africain semble en effet s’en remettre au reporter de Jeune Afrique qui l’a contacté pour retrouver la trace de son président, aux abonnés absents depuis de longues heures.
Depuis 9 heures du matin, les appels téléphoniques lancés par nos journalistes aux cadres de l’organisation continentale se heurtent à une même réponse – « Je ne suis pas au courant » – lorsqu’on leur demande s’ils peuvent confirmer l’information selon laquelle Ahmad Ahmad aurait été interpellé à son hôtel de la rue de Berri, à Paris, pour être entendu par les services de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF).
Bien s’informer, mieux décider
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