La lenteur des procès du génocide

Publié le 25 février 2003 Lecture : 1 minute.

Depuis 1994, 6 000 peines seulement ont été prononcées par les juridictions classiques. Les planificateurs du génocide, eux, sont censés être jugés par le Tribunal pénal international (TPIR), basé à Arusha. Mais, depuis sa création en novembre 1994 par le Conseil de sécurité de l’ONU, le TPIR s’est révélé d’une très grande inefficacité. À ce jour, seuls 9 jugements ont été prononcés, dont un acquittement. Le gouvernement rwandais ne cesse de pointer du doigt les disfonctionnements du tribunal : lenteur des procès, problèmes de corruption, absence de sécurité pour les témoins. Aujourd’hui, la situation paraît plus que jamais bloquée. Une rencontre devait avoir lieu entre les deux parties au mois de décembre 2002, mais elle a été repoussée sine die.

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