Irak : qui se rallie à qui ?

Publié le 25 février 2003 Lecture : 1 minute.

De nombreuses délégations n’ont pas caché leur agacement devant l’analyse faite par les médias français de la déclaration sur l’Irak. Les journalistes de l’Hexagone ont présenté ce texte comme un ralliement de l’Afrique à la France dans le bras de fer qui l’oppose aux États-Unis. « Nous ne nous sommes pas alignés sur la France. Il se trouve que notre position est identique à celle défendue par Jacques Chirac », entendait-on dans les salons des palaces parisiens. Certains ministres ont rappelé que « l’opposition française » à une intervention militaire en Irak a connu un écho retentissant après la rencontre du président français et du chancelier Gerhard Shröder, le 23 janvier 2003. « Notre position a été clairement affichée dès le 10 décembre, à Tripoli, lors d’un Conseil des ministres extraordinaire. Et c’est la Sud-Africaine Dlamini Zuma qui a porté à bout de bras ce projet de résolution, finalement adoptée par les chefs d’État le 3 février à Addis-Abeba.

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