[Tribune] Algérie : il s’appelait Kamel Eddine Fekhar
Dans cette Algérie qui se veut démocratique, mourir en prison pour ses idées est inadmissible, comme le démontre le décès de l’Algérien Kamel Eddine Fekhar, un militant des droits de l’homme.
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Benaouda Lebdai
Benaouda Lebdai est professeur des universités et chroniqueur littéraire, spécialiste de littérature africaine.
Publié le 12 juin 2019 Lecture : 2 minutes.
Défendre ses convictions quelles qu’elles soient est sans aucun doute honorable dans le cadre d’un débat démocratique. Leur être fidèle en devenant militant démontre que l’on se sent investi d’une mission. C’était sans doute le cas de l’Algérien Kamel Eddine Fekhar, mort en détention le 28 mai dernier à Blida, dans le nord du pays.
Kamel Eddine Fekhar défendait la liberté d’être et l’exigence de vivre dans une vraie démocratie. Dans une vidéo datant de la fin du mois de mars, il dénonçait des pratiques « ségrégationnistes » à l’encontre des Mozabites dans la wilaya de Ghardaïa.
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