Ils ont dit

Publié le 25 mars 2003 Lecture : 2 minutes.

George W. Bush, président des États-Unis
Le Conseil de sécurité n’a pas su assumer ses responsabilités ; nous saurons assumer les nôtres.

Robin Cook, ministre britannique démissionnaire
J’ai entendu dire que l’Irak avait bénéficié non pas de plusieurs mois, mais de douze ans pour désarmer, et que notre patience est désormais à bout. Cela fait plus de trente ans que la résolution 242 a sommé Israël de se retirer des Territoires occupés, pourtant nous n’exprimons pas la même impatience face à ce refus persistant.

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Saddam Hussein, président de l’Irak
Si l’Amérique attaque l’Irak, elle trouvera sous chaque rocher et derrière chaque arbre des combattants prêts à mourir en martyrs pour défendre l’Irak, sa liberté et son indépendance.

Conan O’Brien, humoriste américain, vedette de la chaîne NBC
Vous savez pourquoi la France ne veut pas bombarder Saddam Hussein ? Parce qu’il hait les États-Unis, qu’il aime les maîtresses et qu’il porte des bérets. Parce qu’il est français, tout simplement.

John Brown, diplomate américain démissionnaire
Le peu de cas que fait le président des autres nations est en train de donner naissance à un siècle antiaméricain.

Dominique Dord, député français UMP
On aura vraiment l’air con si les Irakiens applaudissent à l’arrivée des Américains…
Massoud Barzani, président du Parti démocratique du Kurdistan (PDK)
C’est un moment extraordinaire. Nous approchons de l’épilogue de notre lutte. Nous avons tout à gagner. Nous pourrions tout perdre, mais je suis confiant.

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Subhi Toma, sociologue irakien
L’opposition irakienne vit le moment le plus important de son histoire. Nous résisterons non pour les beaux yeux de Saddam, mais parce que nous ne pouvons accepter un régime imposé par les Américains.

Monseigneur Fernando Filoni, ambassadeur du Saint-Siège à Bagdad
C’est intolérable ! Ils abusent tous du nom de Dieu ! Saddam Hussein, George Bush ou Ben Laden…

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André Glucksmann, philosophe français
Je ne pourrais pas me regarder dans la glace si je ne faisais rien pour empêcher que Saddam Hussein reste au pouvoir jusqu’à sa mort.

Maraan G. Mirkhan, porte-parole du bureau politique du PDK
Les Américains ne viennent pas nous délivrer parce que nous sommes un peuple opprimé.

Saadi Pira, chef du groupe parlementaire de l’Union patriotique du Kurdistan
Nous aurons besoin plus que jamais de l’Europe au lendemain de la guerre, pour la reconstruction et la réconciliation du pays. Les Américains sur ce plan n’ont pas l’expérience et la finesse des Européens.

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