Gros soucis pour le transport aérien
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Le crash à Tamanrasset, le 6 mars, du Boeing 737-200 des lignes intérieures d’Air Algérie (102 morts), première catastrophe aérienne ayant frappé le pays, a mis à mal la compagnie publique. L’accident est intervenu en pleine préparation de la haute saison (juillet-août) durant laquelle la demande sur les dessertes entre l’Algérie et la France connaît une forte augmentation. Aux conséquences de la tragédie de Tamanrasset s’ajoutent la disparition de la compagnie française Air Lib et les turbulences que traverse Khalifa Airways (80 % de parts de marché sur les lignes domestiques). Une cellule de crise a été installée au ministère des Transports. Première décision : acquisition, à court terme, d’une dizaine d’avions pour renforcer la flotte d’Air Algérie. Ils viendront s’ajouter aux 17 appareils dont devrait se doter Air Algérie dans le cadre de son plan de développement. Un marché qui intéresse Boeing et Airbus. Le constructeur européen a dépêché à Alger une première mission d’approche. Quant aux Américains, ils envisageaient d’envoyer des représentants pour convaincre le gouvernement de choisir Boeing. Mais cela n’a pu se faire, pour cause de guerre en Irak.
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