Eau et électricité : des raisons de s’inquiéter
Publié le 25 mars 2003 Lecture : 1 minute.
Au palmarès des pays les plus secs du monde, le Koweït arrive en tête avec des réserves hydriques quasi nulles. Il est suivi des Émirats arabes unis, avec 71 000 litres par an et par habitant, et de l’Arabie saoudite avec 119 000 litres par habitant.
Dans les zones résidentielles, la consommation quotidienne par habitant s’élève à 600 litres en Amérique du Nord et au Japon, environ 300 litres en Europe et entre 10 et 20 litres en Afrique subsaharienne.
Aujourd’hui, la pénurie d’eau affecte 250 millions de personnes réparties dans 26 pays.
L’eau recouvre 70 % de la surface de la planète, mais plus de 97,5 % de son volume contient une telle concentration de sel qu’il est impossible de l’utiliser. L’eau douce représente moins de 2 % du volume disponible.
3 milliards d’individus vivent sans retraitement des eaux usées, et 2,3 milliards sont privés de système d’assainissement adéquat.
Sur 2,4 milliards de personnes privées d’accès à un système sanitaire amélioré, 13 % se trouvent en Afrique et 80 % en Asie.
La moyenne mondiale de consommation d’eau annuelle est de 600 m3 par habitant, dont 50 m3 d’eau potable, soit 137 litres par jour.
On dénombre 215 rivières transfrontalières dont les bassins recouvrent 50 % des zones terrestres : 32 % des frontières sont formées par l’eau, ce qui multiplie les zones de conflits potentiels inter-États.
