Tunisie : « L’Aleca fait partie d’une boîte à outils pour aider au décollage du pays »

Patrice Bergamini, l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) à Tunis, revient pour Jeune Afrique sur l’importance du partenariat entre le Vieux-Continent et la jeune démocratie tunisienne, répondant au passage aux craintes sur de potentielles conséquences néfastes de l’Accord de libre-échange (Aleca) sur l’économie nationale.

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker (à gauche), avec Youssef Chahed à Tunis, le 26 octobre 2018. © Hassene Dridi/AP/SIPA

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker (à gauche), avec Youssef Chahed à Tunis, le 26 octobre 2018. © Hassene Dridi/AP/SIPA

Publié le 13 juin 2019 Lecture : 5 minutes.

Chef d’orchestre de la délégation de l’Union européenne qu’il fait parler d’une seule voix en Tunisie, l’ambassadeur Patrice Bergamini revient sur les relations tuniso-européennes dans un contexte de changements politiques en Europe, mais aussi de perspectives électorales en Tunisie. Une déclaration de confiance au seul pays qui s’essaie à la démocratie dans une région touchée par l’instabilité.

Jeune Afrique : Que représente la Tunisie pour l’Union européenne ?

Patrice Bergamini : Depuis la révolution et la Constitution de 2014, la Tunisie fait exception. Et ce n’est pas une formule vaine. Dans la région, les modes de gouvernance se déclinent soit sur un modèle autocratique, soit sur un modèle théocratique, avec des variantes plus ou moins radicales. La Tunisie est la seule à avoir rompu avec cette alternative et à proposer une troisième voie avec un compromis politique qui est unique. Cette démarche de consensus est aussi dans l’ADN européen et permet d’avancer correctement.

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