Allô Bangui, ici Nouméa…
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Considéré comme l’éminence grise du nouveau président centrafricain François Bozizé, Karim Meckassoua, par ailleurs secrétaire général de la CPPO (concertation de douze partis politiques), a vécu le renversement d’Ange-Félix Patassé depuis… Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, où il était en mission pour le compte d’une société française. Ce spécialiste en ergonomie, ancien proche de l’ex-Premier ministre Jean-Paul Ngoupandé, s’est à plusieurs reprises entretenu avec Bozizé depuis le Pacifique. Il rentrera à Bangui dans les prochains jours, après sept ans de quasi-exil. Par ailleurs, Anicet Dologuélé, ancien chef du gouvernement de Patassé et actuel patron de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), a suivi les événements depuis Brazzaville. D’où il a appris que sa résidence banguissoise, proche de celle du couple Patassé, avait été entièrement pillée dès le 15 mars (voir pp. 19 à 22).
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