Alerte à la pneumonie
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Des cas de « pneumonie atypique » sèment la panique sur la planète. Le 20 mars, neuf personnes, cinq en Chine, une au Vietnam, une à Hong Kong et deux au Canada, avaient déjà trouvé la mort. Cette mystérieuse maladie est apparue dans une province méridionale chinoise, où trois cent cinq personnes ont été infectées depuis novembre. La France a isolé quatre personnes suspectes. À la faveur de déplacements aériens, le Canada et l’Allemagne ont également recensé des cas sur leur territoire. La vitesse de propagation rapide et la multiplicité des cas a créé quelques inquiétudes, amenant même le Premier ministre néo-zélandais, Helen Clark, à comparer la situation à celle qui avait prévalu lors de l’épidémie de grippe de 1918, qui avait causé 20 millions de décès. L’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a lancé, le 12 mars, une alerte mondiale, a finalement, le 17 mars, souligné que la panique était pour l’heure injustifiée. Elle a chargé onze laboratoires parmi les plus renommés d’identifier au plus vite la cause infectieuse de « syndrome respiratoire aigu ».
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