Tanger, irréversiblement !

Publié le 24 janvier 2005 Lecture : 1 minute.

De quoi demain sera-t-il fait ? Les défis du siècle entre diversité, singularité et universalité. Telle est la vaste thématique qu’aborderont les rencontres qui se tiendront en marge du Salon international du livre de Tanger, du 23 au 27 février 2005. Au menu de cette manifestation organisée par l’Institut français du Nord, plusieurs tables rondes (Réflexion sur un Islam éclairé, Pensez la différence dans l’universel), des conférences (de Jean Daniel à Abdelwahab Meddeb en passant par Robert Solé), des dialogues (entre Hamid Barrada et Guy Sitbon par exemple), des rencontres thématiques sur des questions aussi diverses que « la berbérité », « femmes et libertés »…
Également au programme un hommage à Edward Said et Edmond Charlot, mais aussi un coup de projecteur sur Driss Chraïbi à l’occasion de son « cinquantenaire d’entrée en littérature ». Benjamin Stora, Leila Sebbar, Alexandro Baricco, Mohamed Melehi, Soumaya Naaman Guessous, Richard Miller, Rachid Koraichi et d’autres figurent parmi les invités de ce forum qui a pour vocation de faire siennes ces réflexions de Jacques Derrida : « Sans préalable. Il faut réparer, autant que possible, partout où il y a encore du « réversible », il faut rapatrier autant que possible, il faut transfigurer les griefs les plus légitimes, il faut surtout partager la terre, il faut partager ce qu’on nomme, dans un vieux langage dont il serait urgent de changer, la souveraineté… Il faut traiter ensemble les besoins dont nous savons qu’ils sont communs et réciproques. Irréversiblement. Il faut traiter autrement l’irréversible. »

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