RDC : pourquoi les nominations à la tête de la Gécamines et de la SNCC sont toujours bloquées

Une nouvelle crise secoue l’attelage formé par les coalitions politiques de Félix Tshisekedi et de Joseph Kabila. Les nominations d’Albert Yuma à la tête de la Gécamines et de Gabriel Kyungu Wa Kumwanza à la tête de la SNCC, annoncées il y a quinze jours, ne sont toujours pas effectives. Les coulisses de ce nouvel imbroglio.

Des militants de l’UDPS, au siège du parti de Félix Tshisekedi, à Kinshasa le 21 décembre 2018 (archive / Illustration). © Jerome Delay/AP/SIPA

Des militants de l’UDPS, au siège du parti de Félix Tshisekedi, à Kinshasa le 21 décembre 2018 (archive / Illustration). © Jerome Delay/AP/SIPA

Publié le 17 juin 2019 Lecture : 6 minutes.

Alors que l’ancien et le nouveau président cohabitent de fait dans la gestion du pouvoir, les tensions entre les militants de base de leurs formations respectives sont à leur comble. À Kinshasa, Lubumbashi ou encore à Mbuji Mayi, comme dans d’autres provinces, les sièges du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD, de Kabila) ont même été incendiés par des militants de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS, de Tshisekedi).

Parmi les motifs de la colère des militants de l’UDPS : les débats qui se sont joués à l’Assemblée nationale, à l’initiative des députés du parti de Joseph Kabila, sur les nominations à la tête d’entreprises publiques, au premier rang desquelles la Gécamines et la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC).

Nominations bloquées

Dans les ordonnances signées le 4 juin par Félix Tshisekedi, Albert Yuma Mulimbi – un proche de Joseph Kabila – a été reconduit à son poste de président du conseil d’administration de la Gécamines, tandis que Gabriel Kyungu Wa Kumwanza – un proche de Moïse Katumbi -, a été nommé à la tête de la SNCC. Mais, près de deux semaines plus tard, ces nominations ne sont toujours pas effectives. « Nous n’avons pas encore été notifiés. On ne sait pas dire le pourquoi de ce délai. Nous attendons », a confié à Jeune Afrique Gabriel Kyungu Wa Kumwanza.

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